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Médecines complémentaires en Suisse : 10 chiffres clés

Médecines complémentaires, les chiffres clé

De plus en plus prisées par les patients, les médecines complémentaires ont longtemps été les laissées pour compte des scientifiques et étaient vues comme de fausses alternatives à la médecine classique. Aujourd’hui, de nombreuses études sont menées, les médecins allopathes s’y intéressent de plus en plus, l’assurance-maladie rembourse certaines d’entre elles et les médias en font l’éloge. Découvrez en quelques chiffres ces médecines qui depuis longtemps, chez Efficium, sont notre cheval de bataille.

C’est le nombre de genevois qui selon la dernière Enquête suisse sur la santé ont eu recours aux médecines complémentaires en 2012. La prochaine enquête est en cours et il est probable que ce chiffre augmente significativement puisque depuis, certaines disciplines ont été inscrites à la liste des prestations remboursées par la base.

C’est l’année de création de l’ASCA, fondation suisse pour les médecines complémentaires, qui œuvre pour la formation dans ces disciplines et pour la reconnaissance de celles-ci. Cette fondation est notamment partenaire de nombreuses assurances complémentaires pour le remboursement des méthodes inscrites à son répertoire comme la nutrition par exemple.

C’est approximativement le nombre de médecins suisses pratiquant une ou plusieurs disciplines de médecines complémentaires.

C’est le nombre de suisse qui ont voté OUI à l’initiative «Oui aux médecines complémentaires»

C’est le jour où cette initiative a permis le retour de 5 disciplines de médecines complémentaires dans la liste des prestations remboursées si elles sont pratiquées par un médecin avec entrée en vigueur en 2012.

C’est le nombre de disciplines complémentaires remboursées par les assurances de base si elles sont dispensées par des médecins : acupuncture (qui était déjà remboursée avant l’initiative), médecine anthroposophique, médecine traditionnelle chinoise, homéopathie, phytothérapie et thérapie neurale.

C’est l’année de création au CHUV de l’actuel Centre de médecine intégrative et complémentaire.

C’est, selon le Centre de médecine intégrative et complémentaire du CHUV, le pourcentage d’hôpitaux romands offrant au moins une médecine complémentaire.

Alain Berset, conseiller fédéral, place 4 médecines complémentaires «au même niveau que les autres disciplines médicales» : médecine anthroposophique, médecine traditionnelle chinoise, homéopathie et phytothérapie. Cette déclaration implique qu’on ne doit plus rechercher à prouver l’efficacité d’une méthode mais plutôt son inefficacité. C’est ce qu’on appelle le « principe de confiance » et cela change tout.

Par Audrey Charial, nutritionniste et rédactrice Santé

Date à laquelle nous saurons si ces médecines complémentaires continueront à être remboursées et si de nouvelles disciplines entreront dans un processus d’essai.

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