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Comment se libérer des ronflements ?

Après 40 ans, 25% des hommes ronflent très régulièrement contre 15% des femmes.
Et 4% des ronfleurs développent une complication redoutée: le Syndrome d’Apnée du Sommeil.

1. Qu’est-ce que le ronflement?

Après 40 ans, 25% des hommes ronflent très régulièrement contre 15% des femmes.
Et 4% des ronfleurs développent une complication redoutée: le Syndrome d’Apnée du Sommeil. Le ronflement ou ronchopathie est une anomalie qui survient durant le sommeil, plus fréquemment chez l’homme mais parfois chez la femme et l’enfant, même en bas-âge.
Il existe 3 types de ronflements:

  • Le ronflement simple sans apnéeLe ronfleur n’atteint jamais le sommeil paradoxal ou profond et il récupère mal. Or lorsque l’on dort profondément, le cerveau se recharge. Les fonctions d’apprentissage et de mémoire sont stimulées. De plus, une durée suffisante des phases de sommeil profond aide à maintenir une bonne coordination musculaire et à soutenir le système immunitaire.
  • Le ronflement avec apnées modéréesLe sujet dort encore plus mal, se réveille fatigué le matin avec des maux de tête, a des somnolences dans la journée, s’endort dès qu’il n’est pas actif. Le ronflement peut atteindre 90 à 95 décibels (comparable au bruit du moteur d’un camion).
  • Le ronflement pathologique + apnées sévères = le Syndrome d’Apnée du SommeilSi l’on soupçonne ce type de syndrome, on propose au patient une investigation de type polygraphie ou polysomnographie en centre spécialisé du sommeil.

2. Les conséquences du ronflement

  • Une mauvaise qualité de vieBien sûr la qualité de vie est fortement altérée. Le ronfleur dort mal et les conséquences diurnes sont nombreuses : maux de tête, fatigue matinale, stress, anxiété, somnolence (et les risques d’accidents qui vont avec), augmentation des prises alimentaires (à ce propos, consultez l’article du Dr Lainey)…
  • Des complications parfois gravesLa complication la plus sévère du ronflement est le Syndrome d’Apnée du Sommeil (S.A.S.), caractérisé par l’arrêt irrégulier de la respiration pendant le sommeil.
    En outre, les scientifiques estiment que les patients non traités ont :
    – 2,4 fois plus de risques d’accident vasculaire cérébral par manque d’oxygénation
    – 2,8 fois plus de risques d’accident cardio-vasculaire mortel
    – 2,9 fois plus de risques d’hypertension artérielle
    – une plus grande résistance à l’insuline en cas de diabète associé
  • Une gêne socialeOn le sait bien, le ronflement gêne l’entourage proche au point de parfois créer des insomnies chez le compagnon ou la compagne de chambre, qui peuvent être également lourdes de conséquences.
    Il n’est pas rare que cela devienne source de conflit dans le couple. Certains vont jusqu’à faire chambre à part…
    Le ronflement est aussi une gêne pour celui qui en est à l’origine. Sentiment de honte, peur de moqueries, sentiment de culpabilité de faire “mal dormir” son partenaire…

3. Des solutions contre le ronflement

Il existe différentes techniques permettant de lutter contre le ronflement. En outre des conseils hygiéno-diététiques certaines thérapies peuvent considérablement améliorer le sommeil des ronfleurs. Pour les “petits ronfleurs”, ces méthodes peuvent suffire. Pour les personnes souffrant de pathologies associées, elles sont un appui solide.

  • La réflexothérapie vertébrale et périphérique NiromathéPartant de l’hypothèse que les ronflements sont très souvent associés, entre autre, à une langue congestive, les réflexothérapeutes Niromathé ont mis en place un protocole qui améliore les sujets dans 75% des cas.
    Le protocole de soin nécessite en moyenne 3 séances à 15 jours, puis 3 semaines d’intervalle.
    Dès la première séance, la plupart des patients disent se réveiller en bonne forme comme si leur sommeil était enfin récupérateur.
    Pour plus de détails sur la technique, consultez cet article.
  • Des conseils hygiéno-diététiques– éviter de consommer de l’alcool lors du repas du soir
    – éviter les somnifères et préférer la phytothérapie (par exemple des extraits de plantes standardisés d’eschscholtzia avec éventuellement de la passiflore, de la valériane ou de l’aubépine)
    – préférer une alimentation légère le soir.
    – arrêter de fumer. La fumée de cigarette irrite les voies respiratoires, ce qui aggrave le ronflement. Vous trouverez des conseils ici.
    – dormir sur le côté ou sur le ventre plutôt que sur le dos.
    – surélever le cou et la tête.
    – placer la partie haute de votre coussin anatomique au niveau des cervicales.
    – pratiquer une activité physique régulière

    En outre, beaucoup de ronfleurs sont en surcharge pondérale. Les tissus adipeux s’accumulent dans la zone du cou et gênent les voies respiratoires qui rétrécissent. C’est pourquoi il pourra être intéressant de perdre un peu de poids. Des études ont prouvé que perdre 5 à 7 kg permet souvent de soulager les ronfleurs.

  • Des traitements chirurgicauxMême s’il est préférable de l’éviter, parfois, il peut être nécessaire de recourir à certaines opérations. Seul un médecin spécialisé pourra en estimer la nécessité.

par Dominique Muschtler, praticien Niromathé

Photographie par Anyra ( recadrée pour les besoins du blog )

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