Différencier anxiété, phobies et angoisses
Anxiété, phobies et angoisses sont tous des troubles anxieux.
L’anxiété pathologique est un trouble définissant un état émotionnel préoccupé et craintif pour des situations supposées ou mal vécues. On anticipe le danger en ayant peur en permanence.
On parle d’anxiété généralisée quand les symptômes durent au moins 6 mois, que la personne a du mal à contrôler cette préoccupation et que l’anxiété est associée à au moins 3 de ces symptômes chez l’adulte (1 chez l’enfant): agitation ou sensation d’être survolté ou à bout, fatigabilité, difficulté de concentration ou de mémoire, irritabilité, tension musculaire, perturbation du sommeil (1).
Ce qu’il faut surtout retenir, c’est que l’objet de l’anxiété est général. C’est un ressenti généralisé et non lié à une situation précise comme c’est le cas pour une phobie ou un TOC.
L’angoisse relève plus de la peur panique. Le ressenti est très intense et s’accompagne de signes physiques tels qu’une oppression thoracique, une respiration difficile, une accélération cardiaque, des sensations de boule dans la gorge ou au ventre.
La terreur est soudaine et la raison est totalement dominée.
Comment prendre en charge les troubles anxieux ?
La première étape sera toujours de contrôler qu’il n’existe pas une pathologie sous-jacente à l’origine du trouble anxieux. Si c’est la cas, il est bien sûr nécessaire de traiter cette pathologie.
Ensuite, l’axe le plus connu de la prise en charge des troubles anxieux est la voie psychologique. Que ce soit auprès d’un psychiatre ou d’un psychologue, il est toujours nécessaire de rechercher les causes de son trouble et d’apprendre par la thérapie cognitivo-comportementale par exemple à changer son mode de fonctionnement pour s’en débarrasser.
La cohérence cardiaque peut aussi être des pistes intéressantes pour accompagner les personnes anxieuses car elles permettent à force d’entraînement de favoriser un état cardio-respiratoire calme.
L’hypnose obtient également d’excellents résultats, notamment sur les phobies.
On pourra aussi s’appuyer sur la neuronutrition pour favoriser un état physiologique propice à la réussite du suivi psychologique.
(1)American Psychiatric association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Traduction française, Paris, Masson, 1996