Qu’est-ce qu’une mycose vaginale ?
La muqueuse vaginale présente un écosystème colonisé par différentes bactéries en équilibre. Cette flore, quand elle est équilibrée présente une légère acidité protectrice contre le développement de bactéries pathogènes et de champignons comme les mycoses de type Candida albicans.
Le Candida albicans représente en effet la principale souche de mycose vaginale. On parle de candidose.
Une fois la personne contaminée par le Candida, elle ne peut jamais vraiment l’éradiquer. Il faut donc favoriser un maintien en sommeil de la souche.
Comment traiter les mycoses vaginales ?
En présence de symptômes, on va pouvoir, dans un premier temps soulager les démangeaisons et brûlures avec des antimycosiques en crème ou en ovules.
Mais, quand la mycose est fortement récidivante, les gynécologues prescrivent parfois des antimycosiques oraux.
Toutefois, il existe des solutions alternatives de traitement et de prévention.
Pour comprendre l’approche alternative, il est indispensable de se souvenir que le Candida albicans est présent de manière permanente et ne se situe pas uniquement au niveau vaginal.
En effet, la mycose vaginale n’est souvent qu’une manifestation de l’infection au Candia albicans. Les symptômes peuvent aussi être digestifs (comme le muguet au niveau buccal), ou plus singuliers comme des douleurs musculaires.
On va donc, pour combattre les mycoses vaginales, s’intéresser aussi à l’écosystème intestinal et au régime alimentaire.
Le régime anti-mycosique
Le régime anti-mycosique consiste surtout à favoriser une flore intestinale et vaginale équilibrée et à éviter de “nourrir” les levures.
Il existe, par exemple, des probiotiques spécifiques pour limiter la prolifération du Candida albicans.
On veillera notamment à éviter l’apport alimentaire de moisissures et de levures (produits laitiers crus, fruits et légumes trop mûrs, charcuterie, levures de bière, produits entamés depuis plus de 24h…).
On évitera aussi les sources de glucides et notamment les sucres simples. Les mycoses s’en nourrissent.
Et, en cas de crise, un régime sans sucre strict est un excellent moyen pour appauvrir la population de Candida.
L’envie très fréquente de produits sucrés et de “junk food” est d’ailleurs l’un des signes cliniques pouvant évoquer une mycose.
Il faut d’ailleurs savoir que, quand une mycose est détruite, elle libère un grand nombre de toxines. Il faudra donc aussi veiller à protéger le foie et à favoriser son bon fonctionnement. La phytothérapie peut être un excellent soutien dans ce cas.
Retenons également que le Candida peut, outre les symptômes typiques mycosiques, être impliqué dans des troubles à distance tels que des douleurs.
Un bilan micronutritionnel peut donc être une excellente approche dans le traitement des mycoses.